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Kanton Waadt: "La centrale à charbon alimente un gros malaise", 24heures - 04.09.2008

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Arne

Beiträge: 539

BI Teilnehmernummer: 98

New PostErstellt: 05.09.08, 11:20  Betreff: Kanton Waadt: "La centrale à charbon alimente un gros malaise", 24heures - 04.09.2008  drucken  weiterempfehlen

Die Beteiligung der Romande Energie stößt im Großrat des Kanton Waadt auf großes Unbehagen und Ablehnung. Ein Manifest gegen die Beteiligung findet Unterstützung bei den Grünen, Linken und auch Vertretern der Rechten:

Kanton Waadt - 24heures-  04.09.2008

La centrale à charbon alimente un gros malaise

Le Grand Conseil demande un rapport au Conseil d’Etat pour torpiller le projet de Romande Energie, qui entend investir dans l’extension d’une centrale thermique en Allemagne.

Les députés ne veulent pas d’une participation vaudoise à la construction d’une centrale à charbon en Allemagne. Selon Romande Energie, il n’existe pourtant pas d’alternative immédiate pour assurer l’approvisionnement électrique du canton.

La participation de Romande Energie dans la construction d’une centrale à charbon a du plomb politique dans l’aile. En adoptant un texte demandant au Conseil d’Etat quelle stratégie il compte mettre en place pour s’opposer au projet, le Grand Conseil a lancé un signal fort en défaveur de cette idée. Surtout, ce texte lancé par la gauche et les Verts a reçu le soutien de plusieurs élus de droite. Le choix du charbon, jugé polluant, pour produire de l’électricité provoque un gros malaise.

L’équivalent en CO2 de 150 000 voitures

A l’origine de ce manifeste contre la centrale thermique prévue à Brunsbüttel, en Allemagne, le vice-président Vert Yves Ferrari n’est pas surpris d’avoir convaincu une confortable majorité. «Cette installation est une aberration sur le plan environnemental. Sa production en CO2 équivaut aux émissions de plus de 150 000 voitures parcourant 10 000 km par année.» L’image a fait mouche.

Concrètement, le texte voté demande au Conseil d’Etat de présenter un rapport pour indiquer comment il entend faire pour que ses représentants au conseil d’administration de Romande Energie revoient le choix d’investir dans l’usine allemande. Si l’électricien est formellement privé, la majorité des actions est en mains publiques, entre le canton et les communes. Cette fronde des élus n’étonne pas Daniel Herrera, responsable de communication de Romande Energie. «La logique économique se heurte à celle politique. Nous sommes bien conscients que les centrales à charbon ne sont pas une solution à long terme. Mais nous devons garantir l’approvisionnement électrique de nos clients, et nous l’avons fait de manière transparente.» Le contrat de participation à l’investissement dans l’usine allemande a déjà été signé par le conseil d’administration de l’électricien. Seul hic, plus de la moitié de ses membres sont nommés par le gouvernement vaudois.

Cette décision agace le président du groupe libéral au Grand Conseil, Jean-Marie Surer. «J’ai soutenu à titre personnel ce postulat. On manque clairement d’information sur la politique menée par le Conseil d’Etat dans ce dossier. D’un côté, il met la priorité sur les énergies renouvelables dans son programme de législature. De l’autre, il laisse Romande Energie investir dans le charbon. Il faut des explications.»

Des radicaux remontés

Même des députés qui ont dit non au renvoi du postulat au gouvernement ne cachent pas leur malaise. C’est le cas du président du groupe radical et syndic d’Aigle, Frédéric Borloz. «Le charbon est une énergie sale. Malheureusement, Romande Energie n’a certainement pas d’autre solution pour le moment. C’est regrettable.» De nombreux radicaux, surtout Lausannois, ne cessent cependant de dénoncer une participation vaudoise à une usine thermique. C’est le cas du secrétaire politique du mouvement, Gilles Meystre. «Une centrale à charbon est une aberration écologique, mais aussi économique.»

Des barrages nommés désirs

Si les centrales à charbon énervent les députés vaudois, les barrages suscitent leur enthousiasme. Une proposition radicale d’étudier la construction de nouvelles usines hydroélectriques sur le Rhône avait suscité l’unanimité du Grand Conseil. Défendu aussi par la ville de Lausanne, propriétaire de l’installation au fil de l’eau de Lavey, ce projet a également le soutien de Romande Energie. Pour l’instant cependant, l’idée reste cependant au stade des discussions. Entre les craintes des levées de boucliers, comme dans les années 80 avec Hydro-Rhône, et la famine des électriciens romands en énergie verte, le débat s’annonce délicat.

Pour le député et syndic d’Aigle, Frédéric Borloz, le gouvernement doit faire avancer ce dossier tant qu’il existe un consensus politique. «Toutes les municipalités du Chablais ont envoyé en mars dernier une résolution pour soutenir la création de deux barrages. Nous attendons encore la réponse du Conseil d’Etat. Il doit se dépêcher pour pouvoir lancer le plus rapidement possible la construction de ces usines, devenues urgentes.»





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